Les émissions en mp3 :
Ajouts :
Le témoignage de Clotilde Reiss était instructif mais portait plus sur ses conditions de détentions et les modalités de ses interrogatoires que sur la question de savoir si c’était une agente de la DGSE (avec 3 interrogateurs : good cop, bad cop et interrogateur par écrit).
Quelques points marquants :
– D’après son témoignage, Clotilde Reiss a envoyé des emails à des proches pour leur raconter les manifestations mais n’a jamais rédigé de rapport (au centre culturel de l’ambassade de France). Elle n’aime d’ailleurs pas rédiger et ne se voit pas dans un rôle de recherche universitaire mais plus travaillant pour une ONG.
– Téléphone mobile (50 contacts) et ordinateur fouillés par les interrogateurs. Clotilde Reiss fait une remarque intéressante : il faut archiver les données sur son ordinateur et ne pas emporter ses données quand on part à l’étranger dans des pays sensibles. Elle avait entre autre des fiches de lecture sur son ordinateur. On ne sait pas si elle avait encore sur son ordinateur les données collectées lors de son stage au CEA (Commissariat à l’Energie Atomique).
– Clotilde Reiss a eu Nicolas Sarkozy au téléphone 10 minutes après avoir été libérée de la prison d’Evin en Iran et après avoir être arrivée à l’ambassade de France.
– Phrase avouée par un interrogateur à Clotilde Reiss : « On aurait pu choisir quelqu’un d’autre à ta place mais on t’a choisie car tu as un mauvais regard sur l’Iran ». L’interrogateur voulait-il reprocher à Clotilde Reiss sa sympathie pour les opposants et les manifestants anti-Ahmadinejad ? Elle ne le sait pas.