la politique de la France de Sarkozy à l’égard du pétrole de Libye (investigation sur Canal+)


Spécial investigation – Gaz et pétrole guerres… par Artiste-Tunisien

Pays abordés dans l’enquête :
– Libye
– Guinée équatoriale

Libye

Jean-François Copé et Brice Hortefeux proches de Ziad Takieddine

Ziad Takieddine balance sur l’émir du Qatar

. interview de Lazare Beullac, diplômé de Sciences Po 2006

. interview d’Alain Juillet, ancien cadre dirigeant de la DGSE

. interview d’Alain Chouet ancien responsable des pays arabo-musulmans à la DGSE

. interview de Christian Harbulot

Guinée équatoriale

« Qatar, conquérir le monde » (investigation sur Canal+)

Hommes politiques français qui sont allés faire des conférences au Qatar :

– Nicolas Sarkozy depuis mai 2012 (UMP)
– Ségolène Royal (socialiste)
– Bertrand Delanoë (socialiste)
– Dominique de Villepin (chiraquien)

hommes politiques français qui vont aux réceptions de l’ambassade du Qatar en France (à l’occasion du 18 décembre, la fête nationale du Qatar) :
– Michèle Alliot Marie, UMP (son compagnon Patrick Ollier était déjà proches de certains pays arabes)
– Patrick Balkany, UMP
– Edith Cresson, ancienne premier ministre socialiste
– Yamina Benguigui, ministre socialiste des Français de l’étranger et de la Francophonie

autres :
– Richard Attias, mari de Cécilia Sarkozy
– Robert Hossein
– Marc-Olivier Fogiel
– Zinédine Zidane (« ambassadeur » pour la Coupe du monde de football 2022 au Qatar)
– Pep Guardiola (« ambassadeur » pour la Coupe du monde de football 2022 au Qatar)

Mosquée financée par Qatar Charity en France : mosquée de Mulhouse

personnes interviewées dans le reportage :
– Marc Trévidic, juge anti-terroriste
– Robert Ménard, ancien directeur de Reporters sans frontières et ancien directeur du  » Doha Centre for Media Freedom »

un défenseur du Qatar accuse l’islamologue Gilles Kepel d’avoir été financé par les pays du Golfe

accusations à tort ou à raison ?

l’accusateur est NABIL ENNASRI sur son blog
diplômé(e) de l’école Sciences Po Aix en 2004

Il y a aussi ceux à qui Doha a coupé les vivres.

Ce sont notamment des universitaires qui, visiblement remontés par cette fâcheuse décision, déversent un certain nombre de sous-entendus dénonçant la propension de l’émirat à s’ériger en « machine à corruption ».

Gilles Kepel fait partie de ceux-là. Après avoir largement bénéficié des subsides de nombreux pays du Golfe (dont le Qatar) pour lancer son projet « Euro-Golfe », le voilà qui critique durement le Qatar depuis que l’émirat a cessé sa collaboration. Dans son dernier essai, l’ancien titulaire de la chaire « Moyen-Orient » à Sciences-Po va même jusqu’à dénoncer un « collègue X dont la rumeur parisienne veut que ses activités soient généreusement subventionnées par l’émirat ».
La stratégie se déploie ici en deux temps : on accuse les autres d’être les agents du Qatar pour mieux faire oublier un passé compromettant. Outre l’interrogation du fait qu’un universitaire nourrisse une « rumeur », l’objectif final peut même présenter un dessein encore plus sombre en transformant les accusations en chantage lucratif.
Selon le mode « retenez-moi où je fais un malheur », l’achat d’un silence précédé d’un tumulte fait partie d’un calcul sciemment préparé où la critique n’est plus le reflet d’un regard dépassionné mais une étape dans un plan qui pourrait s’apparenter à une forme d’extorsion de fonds.

Gilles Kepel est aussi blacklisté au Qatar car il n’a pas soutenu leur initiative dans les banlieues françaises et aurait refusé de se soumettre à un contrôle biométrique en arrivant à l’aéroport de Doha.

Source :
http://qatar.blog.lemonde.fr/2013/05/23/lenvers-du-decor-des-critiques-sur-le-qatar/